|
|
||
|
-2-^- 143 ^S-g.
|
||
|
|
||
|
dame d'Orgemont, ledit.sieur d'Epinay a toujours employé les raisonnements captieux, les importunités, les prières, les menaces même pour empêcher qu'il fût fait droit aux représentations du comparant nonobstant le conseil contraire donné par d'honnêtes gens à ladite dame d'Orgemont.
Dans toutes les autres circonstances, même dans les choses de société, le sieur d'Epinay a toujours pris à tâche de prévenir ladite dame d'Orgemont contre le comparant, tournant continuellement ,en ridicule la vie simple, uniforme et tranquille "qu'il désirait mener et faire adopter à sa femme pour son propre bonheur, excitant ladite dame d'Orgemont à tourmenter le comparant pour le porter à des dépenses de luxe au-dessus de son état et de sa fortune, le tourmentant lui-même et le faisant, à ce sujet, vivement importuner par la dame son épousé à laquelle ledit sieur d'Epinay inspirait les sentimens de hauteur les plus déplacés. Lès réprésentations les plus amicales du comparant à son épouse et qu'elle eût certainement écoutées si elle eût été seule avec lui, ont toujours été présentées à cette jeune femme comme autant d'actes de bizarrerie. Cette maison est donc devenue, des plus orageuses pourle comparant qui l'a même considérée comme dangereuse' pour son épouse, à cause non seulement des mauvais conseils dudit sieur d'Epinay mais encore par rapport au faste dans lequel il porte ladite dame d'Orgemont à vivre et dont ils ont voulu faire prendre le ton à la
|
||
|
|
||